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Le journal de Gabriel
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2 septembre 2010

Va... va... vac... VACANCES!!!

Le jour tant attendu est arrivé, en ce 31 juillet, on prend la route, on s'arrache, on se tire!!! Adieu la région parisienne!!!! Bison (à moitié) Futé avait dit "journée noire", chassé croisé et tralala! Et nous comme des gueuses on l'a cru. On a fait sonner le réveil à 6h30 et après un faux départ, on a pris la direction de la Bretagne avec nos tronches toutes froissées. Sauf que sur la route y avait pas un rat! Même qu'on a regardé le calendrier de peur de s'être planté de jour, mais nan!

Premier et unique embouteillage sur la rocade de Rennes. On arrive sur place à 16h, repérages des plages et courses obligent... mais n'empêche pas un petit passage à la pharmacie de cousine, histoire de lui coller un peu la honte et de lui ruiner ses présentoirs. Ca, c'est fait!

Du lever jusqu'au coucher, Gabriel n'aura eu qu'une phrase à la bouche : "On va baigner ???" Euh oui... non! Enfin pas tout de suite tout de suite quoi! (pis on les connait les lutins, sont du genre à pas mettre un orteil dans l'eau).

N'empêche, dès le lendemain nous voilà sur la plage. Le temps n'est pas tip top, mais j'avais promis à mon Biel baignade, pêche, capture de crabes, crêpes et châteaux de sable géants. Maintenant il s'agit d'assurer : armée d'une épuisette et d'un seau, j'affronte courageusement les rochers, sous l'oeil du lutin resté sur la plage (pas idiot lui).

Bilan : 3 bigorneaux, 2 gobies et une gamelle magistrale dans les rochers. De crabes, je n'en ai vu qu'une patte (mais où est donc passé le reste ?).

Doudou râle parce que je vais lui mettre des algues plein sa voiture (et que ça va puer et que gnagnagnagna) ; moi je pisse le sang (ça par contre elle s'en fiche, vous remarquez ?)

-"On va où main'nant ?" Euh ben euh... vu que la pêche c'est foiré, on va se rabattre sur les crêpes, on a moins de chance de se louper. D'ailleurs les crêpes ça a un peu été THE fournisseur officiel de nos vacances (ça et la Britt hé hé). Doudou se fait plaisir en commandant une crêpe flambée au rhum (y a pas de raison) et devant les flammes, petit Biel entonne "joyeux anniversaire Doudou".

Il parait que l'air marin ça énerve les enfants... Il parait... On ne saura jamais, peut être que Gabriel a tout simplement collé les doigts dans la prise. Du matin au soir, il ne s'arrête jamais. Entre ballades à Concarneau et ailleurs, les "pétacles" (comprendre les spectacles), les sorties plage (je l'aurais ce crabe je l'AU-RAIS) et les soirées chez "Liline et Livier" (t'as eu peur pour ta déco hein cousine ?), Gabriel n'est toujours pas fatigué. Papy Joly de passage chez nous en fait les frais quand il voit débarquer un lutin dans son plumard au beau milieu de la nuit. On pensait profiter des vacances pour l'initier aux rudiments du pot (Gabriel pas Papy), mais comme on est presque jamais à la location, ça tourne court. Biel aura retenu une chose (sourcil froncé et index levé) "Faut pas faire pipi par terre!!!" Ah ouais ? Ben si tu le sais pourquoi tu le fais ? Hein ?

Au final, on n'aura eu une seule et unique journée de pluie, mais comme chez nous on fait les choses bien, c'est tombé le jour où on s'est tapé la mission jusqu'à l'Océanopolis de Brest pour trouver portes closes (c'était complet) et où on a donc du se rabattre sur un parc d'attractions à proximité. Sous la flotte, quel beau souvenir... (hein ouais chérie ?)

Mais n'oublions pas l'aspect gastronomie de notre séjour, outre les crêpes et les petits dîners de Liline et Livier, on a inauguré la... PATATERIE!!! (pourquoi ça existe pas en région parisienne ça hein ?) Le resto que quand t'y vas tu manges plus pendant 2 jours, sauf éventuellement une douzaine de macarons de la fameuse macaronnerie de Quimper (douzaine partagée entre Biel et moi en environ un quart d'heure). Une ballade en âne dans la ville pour digérer tout ça... (Quimper c'est super). Pis les glaces... les glaces à des parfums qu'on imagine même pas exister, d'ailleurs on doit regouter, pour être sûr de pas avoir rêvé!

Deux semaines ça passe vite très vite... On écrase une larme en reprenant la route, dans le sens inverse cette fois. Quel idée on a eu de voyager de nuit déjà... Pour que Biel dorme ? C'est vrai il a fini par fermer l'œil, aux alentours de minuit je crois bien, soit un peu plus d'une heure avant qu'on arrive... Mais je crois qu'en plein jour, une invasion de puces de plancher n'aurait pas été aussi magique... Car pour ceux qui ne le savaient pas, on peut récolter ces m***** avec un plancher stratifié bas de gamme lambda comme le nôtre. Il suffit d'un peu de chaleur, d'obscurité, d'un air un peu confiné pendant quelques jours, et là c'est BONHEUR. Vous risquez un orteil chez vous, et elles vous tombent dessus par centaines et par milliers, l'œil vif, le croc aiguisé, et la serviette à carreaux nouée autour du cou. Il est plus de deux heures quand après une bataille acharnée nous décidons de battre retraite (elles avaient le petit en otage! Il a fallu le sacrifier!), plions bagages pour trouver ailleurs hospitalité. Le reste se perd dans ma mémoire embrumée de fumigènes insecticides, de coups de bombes vengeurs, de jets d'eau de javel ponctués de "crevez bande de charognes!!!!". Ces vacances là, on s'en souviendra!

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